Cet objectif d’envergure mondiale sur la limitation de l’augmentation de la température planétaire a pris naissance pendant la conférence de Cancún en 2010 ou le COP 16. Cette conférence qui a rassemblé 190 pays s’est clôturé sur des nouvelles obligations mondiales en accord la diminution du réchauffement climatique jusqu’en 2020.
Les estimations depuis ces dernières années
L’objectif sur le réchauffement climatique pour limiter l’augmentation de température à plus de 2°C est impossible à atteindre d’après l’Agence Internationale de l’Énergie, car un nouveau record d’émission de CO2 fut enregistré en 2010. En effet la crise financière de 2009 a provoqué une faible consommation en énergie fossile ce qui a conduit à de faibles émissions. Cependant, un véritable rebond économique a provoqué une hausse désastreuse de dioxyde de carbone émis soit 30,6 Gigatonnes contre 29,3 Gigatonnes en 2008. La répartition des émissions est accordée à 44% pour le charbon et respectivement 36% et 20 % pour le pétrole et le gaz naturel. Selon d’autres études, la concentration du gaz carbonique a augmenté de 40% depuis le 18e siècle, ce qui correspond à la révolution industrielle.
En principe pour atteindre l’objectif de limitation de réchauffement de 2°C en 2020, il faut diminuer d’environ 32% notre émission de gaz à effet de serre ce qui est équivalent à une concentration d’environ 450ppm de CO2 dans l’atmosphère. Ce qui ne fut pas réalisé.
Les causes de ces valeurs
Le boum économique qui affecte les investissements dans les infrastructures d’extraction de production des énergies fossiles est la cause principale de la hausse de l’émission de CO2.
L’AIE estime qu’ils seront responsables de 80% des émissions d’ici 2020. Et 40% des émissions sont accordées aux pays membres de l’OCDE qui contribuent à 80 % du PNB mondial. Cet objectif contrebalance encore la croissance de l’économie mondiale rendant difficile la mise en œuvre du scénario 450.
Les estimations pour les futures années
L’AIE a émis le rapport World Energy Outlook pour prévoir ce qui se passera en 2020. Selon ce rapport, pour atteindre l’objectif il faut que le total des émissions jusqu’en 2020 soit inférieur à l’émission d’une seule année, ce qui est difficilement réalisable. Ainsi, la conférence de Cancún n’aura donc servi à rien malgré les objectifs raisonnables qui recherchent un meilleur environnement planétaire avec comme causes la violation des accords signés, une absence de la conscience environnementale des différents acteurs dont les investisseurs et les consommateurs.